2009/05/29

Paparazzi

Bella Fumadora
Bella FumadoraBella FumadoraBella FumadoraBella FumadoraBella Fumadora
Durant mon voyage au Nord du Chili, j'ai pris quelques photos d'une inconnue qui mangeait a une autre table dans le meme restaurant avec sa famille. A son depart je lui ai montre une photo, et lui ai demande l'autorisation de publier mes photographies, afin qu'elle puisse les telecharger. Elle a accepte et je lui ai donne une de mes cartes de contact avec l'adresse de mon site de photographies. Aujourd'hui elle m'a envoye un gentil courrier pour me remercier. J'adore quand je me comporte de maniere un peu deviante, et que tout le monde en est content a la fin. Une victoire de plus pour le non-comformisme! In a recent trip to the North of Chile, I took some pictures of a girl, that I did not know, who was eating at another table in the same restaurant with her family. When she left I showed her one picture, and asked her autorisation to publish those pictures, so that she could download them. She agreed and I gave her one of my nice contact cards. Today she sent me a nice email to thank me. I love it when I behave like the weirdest of the weirdo, an original of sort, and everybody is happy in the end. One more victory for non-comformism! En el viaje al val del Elqui, yo tome algunas fotos de une chica bella, quien estaba comiendo en el mismo restaurante a una otra mesa, sin su autorización. Cuando ella salio del restaurante, yo la mostré una foto y pedi su autorizacion para publicarlas, de maniera que ella podria descargarlas. Ella agrego, y recibí unas de mi tarjetas de visita. Hoy recibí su linda respuesta en correo, Me gusta de ser loco, cuando hace la felicitad de otros. Una otra victoria para la non-conformidad!
je t'ecris pour les fotos et en verite elles sont tres belles, elles ont un cachet distinct et le nom surtout me plait beaucoup... La belle fumeuse... au revoir, bonne continuation
I write to you for the pictures, and truly they are beautiful, they have a distinct style and I especially like the name ... Beautiful Smoker... Bye, fare well
te escribo por las fotos y la verdad que estan muy lindas tienen un toke distinto y el nombre sobre todo me encanto... Bella Fumadora... adiozz ke estes muy bn

Group Picture

Cherchez moi! Search for me! Busca me!
Photo du Departement d'Informatique Picture of the department of Computer Science Fotografía del Departamento de Ciencias de la Computación.

2009/05/27

Teaching Arts and Sciences Together

"The difference between Science and the Arts, is not that they are different sides of the same coins even, or even different parts of the same continuum, but rather they are manifestations of the same thing." Mae Jemison, 2002, TED Talk ( Mae Jemison on teaching arts and sciences together)
I never heard someone who expressed better one of my core belief and motif of grief for current behaviors in academia. This was in 2002. Did anything change since then?

2009/05/25

Écrire


Toujours avoir avec soi de quoi écrire.
Garder, archiver, chaque bout de papier.
L'oublier, y repenser et y revenir.
Rassembler ses idées, les classifier, les publier.
En faire bénéficier les autres, leur enseigner.
N'est pas toujours évident ce qui vient naturellement.
Le transcrire, pour le partager, ou pour la postérité.
C'est de la que vient tout enseignement.

Jérémy, Spa Cochiguaz, Chile, May 2009
http://www.cochiguaz.com
http://www.valledeelqui.cl

2009/05/18

Pedagogical Technology Center


Here is my answer to Luis von Ahn's question of the day on his blog:
Question of the Day If you had $100 million, how would you use it to improve a university? I'd like a solution with maximal impact.
Depends of what you start with (the level of the university before using the grant), and what kind of impact you want (increased popularity, increased enrollment, increased scientific output?) and whether you aim for the short or long term. I would use it to fund my favorite project: create a center similar to the Entertainment Technology Center (http://www.etc.cmu.edu/), only for pedagogy, with project oriented courses for undergraduate students, where they have to collaborate in order to develop pedagogical material of their choice (paintings, comic books for the art students, video animations, video games for the CS students, etcetera) for courses they took in the previous year, and to submit each project to a competition where the students having to learn the related material vote the material they prefer.
  • The students designing the pedagogical material will
    1. relearn material they saw before, understanding it enough to explain it;
    2. practice media production (painting/drawing/animating for art students, programming/animating for CS students, telling History through a story for History students, describing/summarizing the Geography of a full country or continent through a virtual world for Geography students);
    3. produce usefull content (as opposed to the Reversi game I was asked to program in undergrad, which was very frustrating as there were already many instances available)
  • The students judging the pedagogical material will
    1. see the material they have to learn in a different light. Same content, different support, helps to motivate learners.
    2. will have to ponder the differences between projects and explain why they prefer one to the other, making them think about what is taught.
    3. will get new material each year.
Beside the impact obtained by forming better students (more motivated to learn, and more creative), a selected of the best material, put online, will contribute to a growing database of pedagogical material which can be used all through the world, maximizing the impact of the school you created in the long term. While you are at it, hire me to help fund this new school, that would be the right time in my carreer, and CMU would be the right place to do it.

2009/05/13

Re: On marche sur la tête !

Face at the Window/Paper
Une idee pour ce qu'elle vaut, inspiree par la reponse que j'ecrivais a un post de Bruno Bellami contre la loi Hanopi en France. Bruno, ton avis m'interesse beaucoup, ainsi que celui de tes lecteurs, parce que si des artistes de renom voulaient participer, je pourrais peut-etre payer des etudiants pour developper un systeme tel que decrit ci-dessous.
Un ami americain (Jason Hartline) a travaille dans un papier de recherche sur les encheres digitales ( Competitive Auctions, with Andrew Goldberg, Anna Karlin, Mike Saks, and Andrew Wright, Games and Economic Behavior, 2006.), ou l'artiste (en general, le producteur d'un document numerique, ou l'equipre productrice incluant l'editeur et les artistes impliques) fixe le prix TOTAL P de son oeuvre (i.e. prix de production + benefice desire), et met aux encheres sur Internet le droit d'acces et de copie pour une date fixee (et fait une pub minimale, par exemple en relachant gratuitement un extrait de son oeuvre, ou une version en basse resolution, ou en redifusant gratuitement des oeuvres passees). Chaque acheteur potentiel indique combien il est pret a payer pour une copie de l'oeuvre. A la date dite, on calcule un prix seuil p de maniere a ce que le nombre de gens ayant propose de payer plus de p, multiplie par p, donne le prix total P. Il est important que les gens ayant propose plus de p ne payent que p pour encourager les gens a etre sincere, et que les gens ayant propose moins de p ne recoivent pas de copie de l'oeuvre.
Pour moi les principaux interets de ce systeme, itere dans le temps sur plusieurs oeuvres d'un meme auteur sont les suivants:
  1. Les acheteurs font la publicite. Plus il y a d'acheteurs, plus le prix baisse. Pas besoin de payer des affiches, des pages de pub a la tele: les acheteurs ont INTERET a faire la publicite de l'oeuvre qui va etre vendue aux encheres.
  2. Les acheteurs n'ont pas interet a difuser la copie qu'ils ont achete immediatement apres l'enchere. A contrario de la situation quand on achete un CD a prix fixe, et ou on ne perd rien a en diffuser une copie; diffuser une copie achetee aux encheres immediatement apres l'enchere encourage les gens a ne pas participer a l'enchere suivante, ce qui fera monter les prix.
  3. Dans une perspective a plus long terme, les acheteurs ont d'une certaine maniere interet a diffuser la copie qu'ils ont achete durant l'enchere pour l'oeuvre SUIVANTE, de maniere a assurer un maximum de publicite a cette nouvelle oeuvre, et un maximum de participation a l'enchere associee.
  4. Cout de distribution reduit et partiellement reporte sur les acheteurs qui veulent s'organiser. Si plusieurs acheteurs se groupent pour faire une seule offre plus importante (et accroitre leur chance d'optenir une copie, qu'ils se diffuseront parmis eux-meme), ca n'est pas de la triche et est integre au systeme: ces acheteurs ont seulement pris sur eux-meme le cout de distribution de l'oeuvre (reduisant le cout en bande passante sur le site distributeur). Si un acheteur se propose de graver des CDs ou d'imprimer des BDs et de les vendre a ceux qui n'ont pas pu participer a l'enchere (soit qu'ils ont oublie, perdu, ou ne connaissaient pas), c'est dans son droit, et il profite a l'auteur en gerant une distribution locale (supprimant les prix de stockage). Dans l'interet des acheteurs ET des vendeurs, le site de distribution de l'auteur peut proposer d'indexer ceux des acheteurs qui proposent de stocker et redistribuer les copies, avec leurs prix.


Je ne vous cache pas qu'il y a des inconvenients (dites moi si vous en voyez d'autres).
  1. Le plus important, est que l'auteur doit accepter un prix fixe pour son oeuvre, plutot qu'un prix croissant avec le nombre de ventes, et doit estimer a l'avance combien il peut tirer de son travail. Ca n'est pas si nouveau, tout modele commercial comprend de telles estimations, et il me semble que certains auteurs vendent deja parfois les droits sur leur oeuvre pour un prix fixe. Ici, la meme chose, mais ils le vendent directement a leurs fans, et obtiennent en retour un potentiel de publicite illimite.
  2. Un second inconvenient, qui me semble plus illusoire et paranoiaque mais neanmoins reel, est qu'une grande companie X peut ruiner la dynamique de ce systeme avec un budget relativement limite: il suffit de participer a toutes les encheres et de redistribuer gratuitement immediatement apres les encheres les copies de chaque oeuvre. Les acheteurs auront alors perdu de l'argent par rapport aux non acheteurs, et seront encourages a ne pas participer a l'enchere suivante, jusqu'a ce que soit l'auteur ne puisse vendre son oeuvre (pas assez d'acheteurs a un prix raisonable) ou ne la vende qu'a la companie X, qui se retrouvera avec le monopole de l'oeuvre, pourra cesser sa politique de distribution gratuite et fixer son propre prix. Une maniere de contrer cette strategie adverse serait de voter une loi autorisant l'auteur a fixer une borne superieure au prix auquel une copie de son oeuvre peut etre vendue. A contrario des lois Hadopi et autres, cette loi ne peut s'appliquer en pratique qu'aux grandes companies et sera donc appliquee un nombre limite de fois (a contrario des lois regissant le comportement des internautes, autrement plus difficiles a appliquer).



Quelle que soit la validite de l'approche decrite ci-dessous, il me semble clair qu'il faut developper des modeles alternatifs de distribution, et que les reseaux de distribution existant (note: je ne parle pas des editeurs) n'ont pas de raisons financieres a le faire au profit des acheteurs de base et des artistes (ou equipes productrices).
Je crois personellement que c'est le role des chercheurs publics (i.e. dans les universites, ou dans la communaute open-source) de definir et de comparer divers protocoles alternatif, le role des artistes d'etre pret a les tester en pratique (et essuyer quelques echecs retentissants, aka Gibson et son roman en ligne), le role des utilisateurs de garder l'esprit curieux et ouvert a ces experimentations, dans l'espoir de reinventer une maniere plus saine d'encourager la creation et de la distribuer.
Meme si le systeme universitaire Francais (et, dans une moindre mesure, mondial) pousse les chercheurs a chercher les profits directs, il est dans la tradition de la recherche academique de viser un profit indirect a la societe: c'est la difference fondamentale entre la recherche privee de la recherche publique.
J'inclus les commentaires de Bruno (que j'ai legerement edites sans les detourner de leur sens, voyez les originaux sur son blog en cas de doute).

eh bien en gros voilà : je ne suis pas 100% partisan de l’auto-édition, qui revient à mélanger plusieurs métiers, alors qu’il y a des gens qui accomplissent très bien les tâches complémentaires à celle de l’auteur, et qui n’ont aucune raison d’être privés de leur boulot. L’autre grosse objection, tu l’as soulevée toi-même : la solution que tu suggères impose un revenu (hypothétique) fixe, alors qu’il est légitime qu’un auteur, qui le plus souvent ne vit pas à la hauteur de la valeur de son boulot, puisse espérer qu’une de ses oeuvres “décolle” et rapporte de quoi compenser les travaux déficitaires antérieurs. Souvent, par exemple, on bosse pendant des mois sur des projets qui finalement ne donneront rien. Si un jour un projet “cartonne”, eh bien c’est la surprise, mais ça vient aussi compenser le manque à gagner. En outre, il ne faut pas négliger la fonction “banquier” de l’éditeur. Une BD, par exemple, demande une bonne année de boulot. Les grandes maisons d’édition peuvent verser aux auteurs des avances sur droit, de quoi bouffer le temps de faire les pages. Un auteur auto-édité ne peut réaliser son oeuvre qu’à condition de vivre chez ses parents ou de gagner au loto… Encore un truc auquel ne pensent pas ceux qui pensent que l’Internet peut “libérer” les gentils auteurs des méchantes maisons d’édition… ;)

Admettons que le principe n’empêche pas la collaboration avec une maison d’édition, mais j’ai peine à croire qu’un éditeur acceptera l’idée d’un rendement fixe, alors qu’ils en sont déjà tous à essayer d’équilibrer leur catalogue entre les oeuvres qui se vendent “moyen” et celles qui compensent par de bonnes ventes. En BD c’est typique : beaucoup de trucs sont publiés et rapportent à peine de quoi payer l’impression, alors que les bonnes ventes permettent, justement, de financer les “expériences”, les trucs qui ne vont pas forcément être rentables. Avec un système auto-financé, on tendrait à ne publier que les choses rentables (idem pour un auteur auto-publié, d’ailleurs). La notion de risque disparaissant, les auteurs seraient poussés à faire des choses qui ont le maximum de chances de plaire au public, ce qui tend à minimiser la créativité au profit du “commercial”. Là encore, je ne crois pas que ce soit une bonne solution pour la culture… ;)

Deux commentaires personnels:
  1. Je suis bien d'accord a propos du rendement fixe. Mon espoir c'est qu'une oeuvre qui cartonne, meme si elle ne conduit pas a un revenu plus grand, conduit a une publicite plus grande, qui permet de fixer un prix total bien plus eleve pour l'oeuvre suivante: la notion de revenu variable est toujours la, meme si un peu decalee dans le temps et plutot basee sur la reputation (d'un editeur aussi bien qu'un auteur d'ailleurs).
  2. Pour les risques, je ne sais pas: il me semble qu'en reduisant de beaucoup le prix de distribution (plus exactement, on le reporte sur le public, de maniere a ce qu'il soit proportionnel a l'impact de l'oeuvre), on encourage justement les editeurs a financer des oeuvres originales, en limitant l'investissement au cout de production. Bien sur, ca limitera les debutants sans reputation a des oeuvres a faible cout de production, et n'encouragera que les producteurs (artistes ou editeurs) qui se sont fait une bonne reputation a investir dans des oeuvres a fort coup de production. Mais n'est-ce pas deja le cas, et une necessite de tout systeme de production?

2009/05/12

Art

"Art is the desire of a man to express himself, to record the reactions of his personality to the world he lives in." Amy Lowell
This was one of the famous quotes that Afsaneh put at the end of her emails. She did not put the author usually, but a quick Google Search indicated that this one is from Amy Lowell, an American woman from the previous century. So maybe this is the reaction of my personality to the world I am living in. Or maybe it is just me exploring variations of a concept explored in a previous drawing.
Even when I can't focus on work, I am able to focus quite well on drawing: since I feel the urge to DO something and am unable to do any work, at least drawing gives me an outlet and a reason to be happy of what I did with my day (outside of waiting in lines for visas and police reports...)
As a consequence I started drawing more regularly, and inking old drawings too: -> http://www.flickr.com/photos/lejyby/sets/72157617866553342/ I would like to find someone to give those some colors...

2009/05/08

Morning Art

I had a stupid nightmare, I was stuck in a world with my clarinet, supposed to have a fight with someone I did not know. I wanted to escape but could not, when I woke up. I had this drawing in my mind when I woke up, and drew it even before taking breakfast. While uploading it there was an earthquake, the building oscillating for five good minutes. Another thing I will have learned here, to ignore the small worries such as this one, an earthquake so minor people don't even talk about it in the newspapers. If I publish this drawing it should not worry people: I just am better when I put on paper what I feel. Also, I find it beautiful, and I wonder how many people will recognize themselves in it as much as I do...

Trapped
Originally uploaded by LeJyBy
This morning I was supposed to go early to administrative offices to renew my visa. I woke up at 7am, it is now 10:30am, I am still in pajama in front of my computer, I did not see the time fly as I drew this, as I cooked a full breakfast, ate it, thought about the earthquake and wrote a note to someone who might never read it, because I might never send it, because I hate when I send her news and she does not answer. I had another drawing in my head, the same as this one, but with curtains over the jail, curtains made of fake hair, so that people cannot see nor hear the little guy in my head. Now it is 11:11am and I drew it, now I will finally go take my shower and go to wait in line to renew my visa, and go to the university to see talks, trying to hide as I can the little man trapped inside my head...

The masked
Originally uploaded by LeJyBy

2009/05/06

Chili

Je suis de retour au Chili. J'avais trois places pour moi tout seul dans l'avion, j'ai bien dormi. Il faisait beau en arrivant au dessus de la cordillere, j'ai pris plein de photos des montagnes, des nuages. Il commence a faire froid dans l'appartement, j'ai sorti le chauffage electrique, c'est l'hiver qui arrive un peu tot. Je n'ai pas repris le sport, je vais essayer d'aller me faire evaluer Samedi a un gymnase, et m'inscrire pour des cours de Yoga et de Kapoera. J'explore de nouvelles manieres d'organiser mon travail, remplacant mes listes de choses a faire sur papier par un grand fichier de projets (org-mode sous Emacs). J'ai invite des gens a une soiree crepe, il faut que j'achete une nouvelle poele! Bises a tous, prenez soin de vous, Jeremy

2009/05/01

La faim du tigre


Zen
La Terre a muri sa graine et s'apprete a la semer dans les etoiles. L'homme se trouve devant deux destins possibles: perir dans son berceau, de sa propre main, de son propre genie, de sa propre stupidite, ou s'elancer, pour l'eternite du temps, vers l'infini de l'espace, et y repandre la vie delivree de la necessite de l'assassinat. Le choix est pour demain. Il est peut-etre deja fait. Par un homme? par l'Espece? par la Vie? par le Plan? Par qui? Ou par QUOI?
Rene Barjavel, "La faim du tigre", 1966
Et ca n'a jamais ete moins vrai depuis!