A l'occasion de ma deuxieme lecture du livre "Ulik", de Francois Lelord, une selection de passages qui m'ont marque:
- Mais n'ont-ils pas des familles, des amis qui pourraient les ecouter et les consoler? (parlant des clients d'un psychiatre)
- Hmmm... Si, parfois, ils en ont, mais ils ne peuvent pas toujours faire appel a eux. Ici, en ville, tout le monde est toujours presse, alors vous ne pouvez pas accaparer vos amis pour leur raconter vos souffrances. Vous craindriez de les perdre.
Heureusement, maintenant, on a les blogs ;) (avec certains
exces)
Tandis que les unes cherchent l'homme parfait, a la fois beau, riche mais toujours disponible, les autres, eux, revent d'une maitresse jolie, eternellement jeune et spirituelle.
(...) une femme a plus de mal a aimer un homme qui ne se montre pas fort. C'est cela qui donne envie de faire l'amour.(...)
- J'aime bien votre conclusion, dit-il: "Donnez aux hommes l'envie de vous proteger." Mais c'est un peu tard...
- Pourquoi?
- Parce que maintenant, elles sont elevees un peu comme des garcons: on les encourage a savoir se debrouiller toutes seules, ce quelles font tres bien d'ailleurs. (...)
Finalement, les relations entre les hommes et les femmes ont plus change au cours des deux cent dernieres annees que pendant les cent mille annees qui ont precede; il n'est donc pas etonnant que nous soyons encore un peu perdus.
Je vous conseille le livre, quel que soit votre genre: je crois qu'il a autant plu a ma mere qu'a mon frere. Un peu a la maniere de Socrates (ou a la maniere du livre "Godel, Esher and Bach"), les dialogues entre le heros et le psychiatre permettent d'explorer des concepts de psychologiques agreablement. Le tout noye dans une histoire raisonnable qui finit bien: de quoi vous remettre de bonne humeur tout en vous laissant songeur...
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